Animaux

Le coq

Ecrit par Cath

Le coq, ou pourquoi a t-il fallut que l’homme a-t-il teu la nécessité d’inventer la fameuse recette au vin.

Ca va faire trois semaines que nous avons accueilli Antiz, le coq. Jusque là il se faisait plutôt discret et nous pouvions cohabiter en toute simplicité.

Mais, voilà que les beaux jours sont arrivés, et avec eux un irrépressible besoin de vivre les fenêtres ouvertes.

Parallèlement Antiz a développé une petite routine : Brailler de 6h30 jusqu’à 10h. Puis repousser la chansonnette vers 15h.

La jeune fille décontractée que je suis trouve cela merveilleux de vivre à la campagne, de pouvoir entendre et voir les poulettes passer devant la maison. Mais, la partie de moi, un peu moins bohème, elle, n’aime pas trop être dérangée pendant qu’elle tente l’effort ultime de se concentrer sur une tache ardue (tel le dessin sur toute nouvelle tablette graphique récemment reçu en guise de présent d’anniversaire !).

Bref, pour poser le décor, j’étais tranquillement en train d’apprendre à dessiner un visage, un nez etc. quand Antiz vient se placer devant la porte pour jouer de son organe.

COcorICOOOOOOOh : 1 fois ça va

COooCoRIIIICOOOOOh : 2 fois… ça va

….

……

……

CoOOooocoRIIiiCooooOOOOOoh : Je vais le tuer.

Donc j’observe les armes à ma disposition : Un paquet de poivre. Un rire sadique s’empare de ma personne… Visualiser un coq en train d’éternuer, c’est hilarant.

Mais je me raisonne. Enfin, ce n’est pas si désagréable le chant d’un animal aussi – COoooOOOCooooOooRiiIICoooooooooh – Ni une, ni deux je chope un caillou et je lui balance !

On a eu de la chance, j’ai failli avoir une poule… Faut vraiment que je m’entraîne au lancé.

Je renouvelle l’expérience une fois ou deux. Les poules se précipitent sur les cailloux pensant (ahahaha comme si une poule pensait) que c’est de la nourriture que je leur jette gentiment. Naïf petit volatile. 

En fin de compte le coq se calme, je rentre et me remet au dessin.

Et indubitablement, il remet ça 5min plus tard. (Comment je suis fière d’avoir placé indubitablement dans un article sur un coq !)

Bon, là j’ai craqué, j’ai envisagé le vin, la cocotte, le cou tordu et tout ça. Et finalement, j’enfourche mon vélo et vlà que je course l’animal à travers tout le jardin. Éprouvant comme affaire… je vous rappelle que le terrain est vachement en pente !

Voyant que la bête cède à la panique une petite voix me dit « et si il était cardiaque ? « , ce à quoi une autre voix – celle qui n’aime pas être dérangée pendant qu’elle se concentre, répond : « Qui voudrait d’un reproducteur cardiaque ? »

Moralité, le coq a arrêté de chanter, il a filé au bout du jardin avec ses poules, près du ruisseau. Je les soupçonne d’avoir tenter d’organiser une évasion… Mais ça leur ai passer à l’heure de rentrer au poulailler.

Plus tard, j’ai entendu un drôle de bruit, genre, coq agonisant… Et voilà ! On leur accorde un peu d’attention et après, ça fait son intéressant !

A propos de l'auteur

Cath

On dit qu'écrire, c'est mettre à plat le bordel qu'on a dans la tête. Perso, depuis qu'on a quitté Paris pour la Bretagne, du bordel, il y en a dans ma tête !

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