Animaux

8h30 : Des chèvres par la fenêtre…

Ecrit par Cath

Sans grande surprise finalement, les chèvres ont trouvé un moyen de se faire la malle…

Vous me direz, je trouve que ça a un côté bucolique de voir ces animaux gambader dans le jardin. A tel point que j’ai presque hésité à les faire rentrer dans l’enclos.

Faut dire que la tentation est insoutenable pour elles, à quelques mètres de leur parc se trouve une forêt (et non, je n’exagère rien) de ronce et de lierre. Le bonheur des chèvres ! C’est vrai ! Dans la peupleraie qui constitue en partie leur territoire, j’avais une certaine problématique, le lierre avait envahie une bonne partie de mes arbres. Et le lierre, c’est pas bon, ça étouffe la végétation jusqu’à ce que, comme sur certain de mes arbres, ils meurent sur place ne tenant encore debout que par (un grand mystère et) le branchage du lierre. Mais ça, c’était avant, depuis que les chèvres sont à proximité, je n’ai plus un brin de lierre sur mes troncs d’arbre !

Donc, la forêt à côté, en plus avec les ronces… Ça les démange ! Et arriva ce qui devait arriver, elles s’échappent.

Voici la vue que j’ai eu de ma fenêtre ce matin :
Fugue de chèvre… l’inévitable !
chèvre fugueuse

En cherchant bien vous verrez les trois bestioles (le bouc se trouvant tout à gauche sur la photo, mode camouflage).

Ce matin je n’ai pas eu trop de mal à les rentrer, ça va. Une planche de coffrage, quelques fer à béton et la brèche était provisoirement comblée. Par contre, jeudi dernier, de nuit, c’était une autre paire de manche !

J’avais invité, une foi n’est pas coutume, une collègue à prendre un verre. Et après lui avoir conté toutes mes histoires de maison, de chèvre, de broussailles, de travaux et de poule, je lui ai fait faire le tour du propriétaire à la lampe torche.

Arrivées dans l’enclos des chèvres (qu’elle avait bien identifié à l’odeur « fromage de chèvre » que dégage affectueusement Farfadet le bouc), une évidence nous saisie. Nous sommes dans l’enclos et les chèvres, elles, sont à l’extérieur !

Après quelques essaies infructueux à tenter de les rapatrier, nous avons pu noter que le bouc, resté à l’intérieur pour l’occasion, braillait de toutes ses forces dès que ses copines s’éloignaient. Résultat, elles rappliquaient dardar vers lui. J’ai alors tenté un plan relativement fiable. Dans la nuit j’ai passé une corde dans le collier du bouc, je l’ai sortie de l’enclos en direction des fugueuses. Cependant le bouc n’est pas vraiment coopératif dans ce qui est du cheminement en laisse, à croire qu’il n’a vraiment rien d’un chien si ce n’est son gout pour les grattouilles.

Ma collègue, médiathécaire habituellement, a alors endossé le rôle de chien de berger et poussait au cul du bouc pour qu’il avance dans la bonne direction… Autant vous dire que c’est folklo comme image ! Depuis, je ne la vois plus tout à fait de la même manière.

Après un long moment à lui faire découvrir les méandres du jardin en nocturne, nous avons finalement réussie à faire rentrer tout ces caprins à l’abri.

Enfin, jusqu’à samedi, où elles sont ressorties, et aujourd’hui du coup… J’adore ces chèvres, sans elles, je m’ennuierais pour sur !

A propos de l'auteur

Cath

On dit qu'écrire, c'est mettre à plat le bordel qu'on a dans la tête. Perso, depuis qu'on a quitté Paris pour la Bretagne, du bordel, il y en a dans ma tête !

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