Jardin

Cultures associées… Ma serre de fortune

Ecrit par Cath

Pour poursuivre avec mon potager selon la technique des cultures associées, j’en tenté le pari fou de faire pousser de la tomate en Bretagne !

Il me fallait une serre

C’est partie du constat simple qu’en Bretagne, on a une pluviométrie, certes moins élevée que dans le sud de la France, mais cependant assez constante, voir même persistante par moment. Du coup, les tomates, ça n’aime pas la pluie. Ca vous chope le mildiou et autres saloperies qui ont toutes pour résultat de vous avoir fait claquer 10 ou 15€ dans des pieds de tomates qui vont simplement crevés.

Donc cette année j’ai dit stop ! J’ai pris des mesures draconiènes : Arrêter de chanter sous la douche, ne pas cracher en l’air et mettre mes tomates sous abris.

Heuresement, Gigi la girafe, ma potesse de toujours, a échoué à la maison à la saison de planter les dits pieds de tomates. Radine Econome comme pas deux, j’ai pas voulu acheter leurs serres de pacotille à 200€ dont le plastique casse une fois l’hiver passé.

Non, j’ai plutôt acheté des couloirs de forçage à salade chez Liddle, 5€ les arceaux de plastique avec 5 mètres de bache aérée. Ni une ni deux, Gigi et moi on a eu une idée du tonnerre de Brest ! On a pris les arceaux et au lieu de les planter en arc de cercle dans la terre on a fixé une extrémité des arceaux sur le grillage qui entoure le potager (Protection indispensable pour cause de poules et autres chèvres boulémiques). L’autre extrémité a été planté dans le sol, ainsi nous avons une belle hauteur et les tomates ont le temps de grandir au chaud et à l’abris de la pluie.

Ensuite nous avons recouverts les 7 ou 8 arceaux de la bache plastique et trouée. A l’aide de serre-flex on a fixé le tout et fières de nous on est rentré casser une graine.

Une serre, ça s’invente pas non plus

Bon… Le soir même on a bien pigé qu’en plus de pleuvoir, il y a du vent en Bretagne… La bache menacait méchament de s’envoler.

Donc le lendemain, au pied levé nous revoilà branle bas combat à observer la problématique de la bache dans laquelle le vent s’engouffre innéxorablement…

Jardin 0314Heuresement, mon frère, l’année précédente m’a fourni une serre en plaque de plastique avec armature métalique. Vous me direz, pourquoi ne pas l’avoir utilisé directement ? Simplement parce que c’est pire qu’un meuble suédois ! Impossible de comprendre comment ça se monte. Et de toute façon c’était trop petit… Et de toute façon, l’armature sert d’abris quand on fait cuire un porcelet au barbuc… Et de toute façon je fais bien ce que je veux d’abord !

Donc, j’ai chopé les plaques de plastiques rigides et on les a fixé sur le grillage pour pas que le vent passe par là. Nous avions alors conçu un magnifique tunel dans le quel… le vent venait toujours s’engouffrer ! Bon, du coup, on a aussi bouché les extrémités, et c’est alors que la serre a tenu, bon grès mal grès jusqu’à maintenant, milieu de l’été, me permettant d’obtenir de jolis pieds de tomates sur lesquelles poussent de jolies tomates ! (en même temps, si il y poussait des pétunias je m’inquièterais…)

A propos de l'auteur

Cath

On dit qu'écrire, c'est mettre à plat le bordel qu'on a dans la tête. Perso, depuis qu'on a quitté Paris pour la Bretagne, du bordel, il y en a dans ma tête !

Laissez un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.