Jardin

Potager selon : "Le poireau préfère les fraises"

J’ai tester la méthode de jardinage façon « le poireau préfère les fraises« , ou de culture associée.

Mon avis sur le livre en lui même :

Déjà, ils devraient faire des livres de jardinage imperméable pour les Bretons ! Combien de fois il a pris la pluie ce bouquin… Il est devenue tout raide, impossible à fermer. Mais on y voir quand même les textes, c’est déjà ça.

N’empêche, un petit ciré transparent pour livre ça ce serait chouette !

Bon, sur le contenu, il est très paradoxale ce livre, il en dit beaucoup, genre, dans le glossaire pour le mot « fraise » il y a 7 pages correspondantes, mais pas une seule ne nous explique à quelle moment les planter ou que faire des rejets. Pour moi qui suis encore novice dans le monde de la culture c’est pas évident d’apporter l’ordinateur au jardin pour tout avoir sous la main.

Vous me direz, c’est sur, je pourrais aussi acheter l’encyclopédie du jardinage, peut être qu’ils y expliquent tout, si bien que le bouquin en deviendrait imbuvable… Bref.

Le principe :

Le principe est d’associer les plantes (légumes, fruits et fleurs) pour qu’ils se protègent et se nourrissent les uns les autres.

L’avantage est non négligeable : On n’utilise aucun produit chimique dans notre potager. Ni désherbant, ni engrais, rien que nos plants.

Dès le départ il faut bien réfléchir à l’organisation de son potager, savoir quel légumes mettre à côté de l’autre, prendre en compte ce qui a été planté l’an dernier car par exemple, les fraisiers n’aiment pas rester au même endroit d’une année sur l’autre. C’est peut être d’ailleurs la raison de leurs foutus rejets qui se propage de ci et de là, m’obligeant l’année suivante à me battre avec les pieds de fraise !

Ensuite, il faut savoir qu’on va utiliser des rangs de fertilisant ! Ça c’est chouette, si vous avez des animaux comme moi, vous pouvez réutiliser leurs litières dans le potager pour nourrir vos légumes. Idem, les épluchures et autres coquilles d’œufs vont direct sur votre terre !

Les rangs fertilisants :

Presque entre chaque rangée de légume on fait un rang de 40cm de fertilisant. Moi j’ai principalement opté pour de la paille usagée par mes poules. Les fientes ne sont pas trop destructrices car elles ne sont pas à même le pied des plantations et en plus, elle sont mélangées à la paille.

Ensuite, au fur et à mesure, vous pouvez y mettre des épluchures de légumes et autres fleurs fanées. Attention cependant à ne pas y laisser des fleurs en graine, au risque de vous retrouver avec des rejets l’an prochain (au plus tard…)

Autre avantage du rang fertilisant, quand vous passez en plein été pour désherber les petites repousses (j’insiste sur petites, si vous prenez des mauvaises herbe en train de grainer vous êtes mal), vous les déposez directement sur le rang de fertilisant, avec le soleil ça les assèche et pas besoin de faire des aller retour avec vos mauvaises herbe dans les pattes.

Le but du rang fertilisants c’est de maintenir un apport en nutriment constant aux plantes de part et d’autre, tout en gardant la terre bien au frais et humide même lorsque la pluie se fait attendre.

Je pense que, même sans respecter scrupuleusement cette technique de cultures associées je réutiliserais les rangs de fertilisants, qui, jusque là me semble encourager la santé de mon potager.

Mon potager :

Après avoir éplucher le web, et ayant lu que cela avait plus de chance de multiplier les mauvaises herbes, j’ai décidé de ne pas utiliser de motoculteur cette année. C’est donc avec l’aide de quelques braves copains que nous avons retourner le potager à la sortie de l’hiver. Puisque ce n’est que mon deuxième potager sur cet emplacement, il restait encore énormément de mauvaises herbes, j’ai donc opté pour le décaissement sur 5 ou 10cm. Comprenez que j’ai retirer toute la terre en surface pour supprimer les mauvaises racines. J’ai ensuite répandu le contenu de mon composte pour combler le terrain en nutriment.

Voici le résultat :

Vous pouvez discerner les rangs de fertilisant ainsi que ma serre de fortune pour abriter mes tomates

P1150834

A propos de l'auteur

Cath

On dit qu'écrire, c'est mettre à plat le bordel qu'on a dans la tête. Perso, depuis qu'on a quitté Paris pour la Bretagne, du bordel, il y en a dans ma tête !

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