Vie de Maman

L’envie d’avoir un bébé partirait d’un déclic

Ecrit par Cath

L’envie d’avoir un bébé partirait d’un déclic… Ou pas.

Depuis quelques mois, voir années maintenant, Amour me laisse comprendre doucement qu’il veut un bébé. Je ne vous apprend rien en disant qu’il n’y a pas plus sourde que la femme qui ne veut pas entendre ! Mais quand les 25 ans se sont pointés j’ai commencé à prendre conscience que je ne voulais pas donner naissance à un bébé, et ce bien que, dans ma tête je me vois mère et même grand-mère d’une mini tribu dès que je fais un gâteau.

J’ai fini par me dire, allez, on arrête de faire attention, si ça arrive ça arrive. C’était les semaines les plus horribles de ma vie ! J’en ai donc parlé à une copine du même age (26-27ans) qui elle n’attendait que ça que son mec se décide à lui faire un petit. Alors, je lui ai demandé « mais pourquoi vouloir un enfant ? ». La réponse a été « avant, je ne voulais même pas y pensé, et puis un matin j’ai eu envie d’avoir un bébé et depuis c’est resté dans ma tête. Ça doit être l’horloge biologique… ».

Vous parlez d’une réponse… Moi quand je pense à un enfant je me dis :

  • T’es superficielle ma pauvre fille mais veux-tu vraiment déformer ton corps ? Toi qui panique dès que tu vois un plis sur ton ventre ?
  • En plus, j’ai des travaux, des passions et envie de faire autre choses que couver ou pomponner.
  • Soyons honnête, l’accouchement ça doit être affreux ! L’enfer sur terre et on veut que je le vive avec le sourire. « C’est le mal joli », joli joli mes fesses, j’ai vue Baby Boom à la télé !
  • Objectivement, et je suis quelqu’un d’objectif, les bébés sont laids. Des charpeys un peu non ? Mais si, ces chiens avec une grosse tête fripée qui bavent.
  • L’animal (le bébé pas le charpey !) a toutes les chances de m’empêcher de dormir, et il n’y a pas plus méchant que moi quand je manque de sommeil. Pour sa survie perso, vaudrait mieux qu’il fasse ses nuits au bout de 2 jours.
  • Même si je survie au calvaire des couches et des rots dégueux sur l’épaule, quand la bestiole grandira, je m’y serai probablement attachée (syndrome de Stockholm oblige) et je ressentirai ses peines de manière irrationnelle et surtout très amplifiée ! Partant de ma propre expérience, et si c’était le gosse dans la cours de récré que les autres viennent voir en disant « – tu veux jouer à chat ? », « – oui ! », « – bah pas nous » (les salauds, si je retrouve ceux qui m’ont dis ça à l’époque, je leur pète les genoux !) ?
  • Le pire avec les enfants, c’est que souvent, après le premier vient le suivant. Oui l’être humain, sous prétexte de perpétuer l’espèce n’apprend rien de ses erreurs…
  • Ensuite viennent les dures années d’adolescences. Et si mon gosse est à moitié aussi torturé que moi à l’époque, il me fera vivre un calvaire. J’ai du attendre mes 25 ans peut-être pour comprendre combien j’avais été mauvaise avec ma mère, pas question de vivre ça !
  • Pis, il y a le pire, le jour ou ce petit con qui t’as causé tous les problèmes du monde s’en va. Il va vivre sa vie et te laisse reconstruire la tienne sans lui : « Démerde toi pour combler le vide ! ».

Bon, du coup avec tous ces points négatifs en tête on a recommencé à se protéger. Après ça, une collègue, qui est devenue une copine depuis, est retombée enceinte. Quelques mois après que le bébé soit né elle est venu à la maison. Et puisqu’il parait qu’il faut un déclic pour déclencher l’envie d’avoir d’un bébé j’ai mis tout le monde sur le cul en demandant si je pouvais lui filer le biberon.

Le plan c’était de provoquer les hormones, me retrouver avec une voix dans ma tête qui m’aurait dit « tu peux toujours crier que t’aime pas ça, c’est quand même mignon ». Sauf qu’en réalité je me suis ennuyée ! Il n’y a rien de mignon a essayer de tenir un machin qui pousse sur ses jambes constamment pendant que toi tu luttes pour pas le faire tomber (ça foutrait une mauvaise ambiance). En plus, le bonhomme était du genre à prendre son temps… ça m’a semblé long mais long ! Pendant ce temps ma collègue m’apprenait qu’elle n’avait jamais voulu être mère. C’est juste que dans l’absolu elle se voyait avec des enfants, et quand ses 30ans ont sonné, elle s’est juste dit, c’est maintenant ou jamais et paf, 2 gamins plus tard elle se trouve épanouie et assure dans son rôle de mère.

C’est à peu près là, entre cette discutions et le vomi que le gosse m’a étalé sur l’épaule que je me suis dis : « humm pourquoi pas ».

23 semaines de grossesse

Et un an plus tard… me voici en cloque

A propos de l'auteur

Cath

On dit qu'écrire, c'est mettre à plat le bordel qu'on a dans la tête. Perso, depuis qu'on a quitté Paris pour la Bretagne, du bordel, il y en a dans ma tête !

1 commentaire

  • Ta description me laisse sans voix…tout est vrai quand à la transformation du corps…mais quand le bébé est enfin près de toi tout le reste s’oublie.et la c’est l’apprentissage l’un de l’autre… La tendresse pour ce petit etre..puis l’amour inconditionnel…pour l’instant tout est trop abstrait…et quand pour ce petit être tu seras le centre du monde….on en reparlera…
    Plein de bises à tout les deux et demi
    Marie

Laissez un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.